Les gens chez SWICA avec Kim Zwygart
L’entraînement à l’activité physique par téléphone, ça marche?

Spécialiste de l’activité physique chez santé24, Kim Zwygart doit aimer le sport, non? Diplômée en science du sport et photographe passionnée, elle associe connaissances et théorie dans ses conseils et communique ses entraînements de manière très pratique par téléphone. Dans notre interview, elle nous décrit tous les avantages de la télémédecine, nous explique que des objectifs trop ambitieux sont contre-productifs en thérapie et nous révèle l’importance du sport pour elle.

Kim, comment expliquerais-tu le conseil en matière d’activité physique par téléphone à une personne extérieure? Comment les clientes et clients viennent-ils à toi?

Le spectre de mon travail est large et les défis que mes clientes et clients ont à relever sont divers et variés. Cela va des tensions musculaires aux affections chroniques accompagnées de dépressions, jusqu’aux problèmes de dos, aux rhumatismes et à l’arthrose. Je compte également des personnes en bonne santé dans ma clientèle, désireuses de perdre plus rapidement du poids ou d’exploiter leur potentiel physique au maximum. Nous assurons un suivi global chez santé24, ce qui signifie que les domaines de l’activité physique, de l’alimentation et du bien-être doivent être en harmonie. Lorsque mes collègues de Psychologie ou des Conseils en diététique ont le sentiment qu’il faudrait faire appel à moi, ils me contactent, et vice-versa.

À quoi ressemble un conseil en ligne? Sans appareils et sans contact direct?

Avant toute chose, je réalise une anamnèse, comme lors d’une visite médicale. Je veux savoir où la personne en est et quels sont ses objectifs. Quel est son état de santé? Est-ce qu’elle souhaite simplement bouger plus régulièrement, avoir plus d’énergie, plus de force, ou plus de mobilité? Quels sont ses centres d’intérêt? L’essentiel est de faire du bien à la patiente ou au patient. Personne n’a de comptes à me rendre et il ne faut en aucun cas se fixer des objectifs inaccessibles.

Un changement de comportement n’est ancré dans les habitudes qu’au bout de trois mois. Lors du conseil, nous ne considérons donc pas uniquement l’état de santé physique et les objectifs en matière d’activité physique, mais aussi la motivation et la gestion des résistances internes. Nous connaissons toutes et tous cette paresse intérieure qu’il faut surmonter. C’est pourquoi la plupart des conseils durent relativement longtemps, je suis certaines personnes depuis deux ou trois ans déjà. Et lorsqu’une patiente me raconte qu’elle peut à nouveau skier plus longtemps ou qu’un patient a rallongé son circuit de course à pied de cinq kilomètres, je me réjouis de leur succès.

En donnant des recommandations d’entraînement individuelles et en motivant les personnes qui me consultent, je les aide à vaincre leurs peurs et à atteindre des objectifs réalistes. Kim Zwygart, spécialiste de l’activité physique chez santé24
Est-il difficile de convaincre les patientes et les patients que «le sport, c’est pas la mort»?

Il faut souvent se demander pourquoi quelqu’un n’aime pas faire du sport. Mes patientes et patients sont nombreux à avoir des préjugés et des doutes ou à craindre que le sport ne provoque des blessures. Ils redoutent parfois aussi de faire «les choses de travers». Lors des conseils, j’explique quels sont les nombreux avantages de l’activité physique pour la santé et qu’il n’est pas nécessaire de tout faire de manière extrême. Il n’est pas toujours utile de faire monter ses battements cardiaques dans les tours; marcher d’un bon pas est souvent suffisant.

En donnant des recommandations d’entraînement individuelles et en motivant les personnes qui me consultent, je les aide à vaincre leurs peurs et à atteindre des objectifs réalistes. Je traite les malentendus spécifiquement en avançant des faits étayés par les sciences de l’entraînement. Mon objectif principal est que les patientes et les patients trouvent un lien émotionnel avec l’activité physique et découvrent ce qui leur fait plaisir plutôt que de décider de manière purement rationnelle du sport qu’ils doivent pratiquer.

Conseils en matière d’activité physique santé24

Avez-vous des questions sur ce thème ou sur d’autres sujets? Alors, n’hésitez pas à demander les conseils en matière d’activité physique de santé24 en appelant le +41 44 404 86 86.  Ce service de conseil est gratuit pour les personnes assurées chez SWICA. Il se déroule sur rendez-vous. Vous trouverez de plus amples informations ici.

Comment se présente ton travail au quotidien?

Lorsque j’ai débuté chez santé24 il y a six ans et que j’ai mis le secteur de l’activité physique en place, il y avait quatre conseils par mois. Il y en a maintenant entre dix et 13 par semaine, avec de premiers entretiens et des entretiens de suivi. À cela s’ajoutent les préparations et suivis écrits ou les fiches d’exercices individuelles que je remets aux patientes et patients. En interne, je diffuse mes connaissances spécialisées en rédigeant des textes ou en modifiant des procédures par exemple, ou bien j’élabore de nouveaux programmes en équipe.

En tant que spécialiste de l’activité physique, comment travailles-tu à distance?

Auparavant, je travaillais en rééducation et j’ai rapidement remarqué que j’aimais suivre les clientes et les clients individuellement. J’ai découvert le conseil en télémédecine à l’occasion d’une étude et j’aime organiser mon temps de travail avec flexibilité. Cela peut être un défi de ne pas pouvoir montrer les exercices sur place, mais il existe des outils utiles qui permettent de collaborer efficacement. Et le fait de travailler à distance permet de toucher une vaste clientèle, indépendamment de sa localisation géographique. Les conversations par téléphone permettent de contrôler régulièrement les entraînements et de vérifier ainsi les progrès des patientes et patients. Ils sont nombreux à rapporter que cela leur fait du bien de savoir qu’il y a quelqu’un qui les soutient. Cela les motive d’autant plus.

Comment fais-tu attention à toi?

J’ai longtemps joué au football et j’ai dû m’arrêter pendant une période en raison d’une blessure. Je n’ai alors pas entièrement renoncé au sport, mais j’ai fait ce qui me faisait envie. J’ai ainsi renforcé mes séances de musculation et je me suis consacrée à ma deuxième passion, la photographie. Faire des photos dans la nature m’apporte l’équilibre nécessaire avec le travail de bureau et me permet de faire le plein d’énergie.

Faire carrière chez SWICA

Dans la série «Les gens chez SWICA», l’organisation de santé présente chaque mois une collaboratrice ou un collaborateur ainsi que son rôle. La diversité des profils professionnels chez SWICA est très vaste: du service clientèle à l’informatique, en passant par le conseil de santé et la gestion des prestations. Envie de devenir acteur ou actrice du succès de SWICA? Toutes les informations sont disponibles sur la page «Faire carrière chez SWICA».

Autres articles sur ce thème:

Facebook    Instagram          LinkedIn     Youtube     Twitter