Plâtre chirurgical: ce qu’il faut savoir

Les jours de températures négatives et de verglas, nul n’est à l’abri d’une perte d’équilibre, et d’une mauvaise chute pouvant causer une fracture du bras ou de la jambe. Dans quels cas le plâtre est-il indiqué et comment surveiller le membre ainsi immobilisé?

Quand, à la suite d’un accident tel qu’une chute, nous nous brisons un os cylindrique – de la jambe ou de l’avant-bras par exemple –, le médecin immobilise le membre blessé au moyen d’un plâtre. La condition de ce traitement est qu’il n’y ait pas eu de déplacement des fragments d’os après la rupture.

L’extrémité concernée est alors enveloppée dans une contention, en plâtre ou à base de fibre de verre. Pour bloquer les mouvements de rotation et de basculement pendant la phase de réparation, le médecin immobilise également l’articulation à proximité, dans notre cas le poignet ou la cheville.

 

Gonflements et zones de pression

Le plâtre est modelé assez étroitement sur la jambe ou l’avant-bras afin de garantir un maintien optimal de la fracture, qui est à ce moment-là encore enflée. Les bandes, humides au départ, durcissent sous l’effet d’une réaction chimique et se transforment en une coque rigide. On considère que le gonflement lié à la fracture ne s’accentuera pas. Mais si le membre immobilisé continue d’enfler, le plâtre devient alors trop serré. Cela se traduit par des zones de pression et une mauvaise circulation du sang dans les doigts ou les orteils.

 

Surveillance du membre plâtré

Il n’est pas toujours évident de vérifier si le gonflement s’est atténué ou si, à l’inverse, le plâtre est trop serré. En effet, le patient doit d’abord s’habituer à la sensation inhabituelle de rigidité au bras ou à la jambe, et il prend des médicaments qui limitent la perception de la douleur. Pour s’assurer que l’évolution est normale, il est donc nécessaire de contrôler, toutes les heures au début, un certain nombre d’éléments: d’abord, les doigts ou les orteils doivent être aussi chauds que ceux du côté non atteint. La couleur de la peau ne doit elle non plus pas trop différer de celle du membre intact. Enfin, le patient ne doit pas ressentir de picotements («fourmis») dans les doigts ou les orteils et devrait pouvoir remuer ceux-ci sans problème.

Si l’un de ces problèmes survient ou que le contrôle de la circulation, de la mobilité et de la sensibilité suggère une anomalie, le plâtre doit être impérativement retiré pour permettre de rétablir la circulation du sang dans les plus brefs délais.

 

30.01.2019

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