Close Icon
icon
Calculateur
icon
Contact

Stop au people pleasing: pense à toi!

«Oui, bien sûr», «Évidemment», «Aucun souci!»: une personne qui dit amen à tout est considérée comme gentille et serviable, mais elle agit à l’encontre de ses propres besoins. Ce phénomène s’appelle le «people pleasing». Quels en sont les signes et comment se détacher du regard des autres pour se focaliser sur ses propres besoins? Le conseil santé nous explique comment y parvenir.

Auteur:
Content-Team SWICA

Dire toujours oui à tout pour n’offusquer personne et pour maintenir l’harmonie, c’est fatigant. Par peur de blesser les autres ou de les décevoir, les people pleasers orientent leur réflexion et leur comportement au gré des besoins des autres. D’où vient cette attitude?

Ce schéma comportemental s’explique de plusieurs manières. Par le propre besoin de reconnaissance et d’harmonie ou la peur d’être rejeté(e) par exemple. Ce schéma a souvent ses racines dans l’enfance: peut-être a-t-on appris que pour être davantage aimé, il fallait être gentil et tout accepter.
Il se peut également que l’évolution joue ici un rôle important. Jadis, il était vital pour les gens de s’intégrer à un groupe pour éviter de se retrouver seuls face aux dangers du monde sauvage. On se pliait alors aux besoins des autres pour ne pas mettre en danger sa place au sein du groupe.

Le people pleasing augmente le risque de maladies psychiques

Reléguer systématiquement ses propres besoins au second rang est source de stress. Le stress peut à son tour augmenter le risque de maladies psychiques et psychosomatiques, surtout sur la durée. De plus, l’estime de soi des personnes concernées en souffre. Elles veulent en effet toujours faire plaisir à tout le monde, ce qui n’est évidemment pas possible. Une autre conséquence potentielle lorsqu’on néglige systématiquement ses propres besoins est de ne pas recevoir d’aide lorsqu’on en a besoin. D’un côté, parce qu’on ne se manifeste pas et, de l’autre, parce qu’on a tendance à ne plus avoir conscience de ses propres besoins.

Il faut apprendre à dire non

Il faut s’entraîner pour savoir s’imposer et dire non, et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut en effet beaucoup de courage. Il peut être utile de renverser la situation: dire non, c’est en même temps dire oui à autre chose - un oui à soi-même. Il faut apprendre qu’il est normal de ne pas être toujours là pour tout le monde et de parfois décevoir quelqu’un. D’ailleurs, la réaction qu’entraîne un refus n’est souvent pas un rejet, mais du respect. Communiquer ses propres limites et besoins aide à être respecté par les autres, tout comme dire ouvertement son opinion.
Bien sûr, il existe différentes manières de dire non. Un non empathique peut être mieux perçu et plus facile à prononcer. Au lieu de dire «Non, c’est carrément impossible», on peut tenter de dire «J’ai bien entendu ton souhait, mais il m’est actuellement impossible de le faire». De même, remercier d’avoir posé la question peut aider à dire non. Si c’est difficile sur le moment, il est tout à fait légitime de demander un temps de réflexion. On peut ainsi mûrir sa décision et préparer une réponse claire.

Pour comprendre dans quelle situation et à quel moment il convient de dire non, il est important de reconnaître ses propres besoins et de leur donner la priorité. Qu’est-ce qui est important pour moi? Quelles sont mes attentes face à cette situation? Qu’en est-il du temps dont je dispose? Lorsqu’on peut justifier très clairement pour quelles raisons on ne peut ou on ne veut pas assumer une tâche, il est bien plus facile de dire non.

Pour finir, chaque expérience est une leçon, et à chaque non prononcé, on gagne en confiance pour dire non une autre fois. Il faut espérer que les people pleasers comprendront alors rapidement qu’ils n’anéantiront pas leurs amitiés et relations par un non, mais gagneront le respect.

Garder les traits de caractère positifs

Les personnes concernées sont souvent aimables, serviables et font preuve d’empathie. Autant de vertus qu’il faut absolument garder. Ce qui importe, c’est de ne pas s’oublier soi-même. Il est donc indispensable de régulièrement se recentrer sur soi et, pour son propre bien-être, de décider de dire non à autrui.
Pour toute question en matière de santé, le service de télémédecine santé24 se tient à la disposition des assurés SWICA. Ce service est gratuit et accessible au +41 44 404 86 86. L'obtention d'une autorisation d'exercer pour la télémédecine permet en outre de fournir des prestations médicales supplémentaires en présence de tableaux cliniques adaptés à une pratique télémédicale. L'application médicale BENECURA permet aux assurés SWICA d'analyser leurs symptômes à l'aide du SymptomCheck numérique et d'obtenir des recommandations sur la conduite à tenir. Lors d'une éventuelle conversation téléphonique avec santé24, le client décide dans chaque cas s'il souhaite partager les données saisies dans SymptomCheck avec santé24.

SWICA – plusieurs fois le n° 1 de la satisfaction clientèle

Bon à Savoir